(Au Cambodge, Brunei, Timor oriental, Indonésie, Laos, Malaisie, Birmanie, Philippines, Singapour, Taiwan, Thaïlande et Vietnam.)
Le mot sarong vient du Malais "Sarung". C'est une longue étoffe en soie ou en coton de taille rectangulaire que l'on enroule autour de la taille. Il est aussi bien porté par les femmes que par les hommes.
Le sarong peut aussi prendre la forme d'un fourreau de tissu tenu à la taille par un pan rabattu dans la ceinture. Par principe culturel, ce type de sarong s'enfile toujours par les pieds et jamais par la tête.
Le sarong est porté pour aller au temple les jours de fêtes. Le sarong khmer se reconnait au motif géométrique particulier qui est tissé selon la méthode de l'ikat. Le sarong fait partie intégrante de la tenue de cérémonie traditionnelle.
Le sarong en soie ne se porte que pour des évènements culturellement importants de la vie cambodgienne comme les mariages, les décès, les fêtes bouddhistes à la pagode. Les couleurs et la richesse de chaque sarong donnent un éclat de somptuosité aux cérémonies religieuses qui contrastent avec la vie réelle des familles cambodgiennes.
De nos jours, il n'est pas rare de voir les hommes dans les campagnes porter le sarong en coton comme tenue de tous les jours. Le sarong est alors avec des carreaux pour les hommes.
Le sarong peut aussi être utilisé pour aller se laver. En effet, dans les campagnes il n'existe parfois pas de lieu intime pour se laver. Les hommes et les femmes portent alors le sarong pour protéger leur intimité.
Sur l'origine du sarong au Cambodge, des statues khmères du VIème siècle font déjà preuve de l'existence de ce vêtement.