Un tour d'horizon historique sur les vêtements masculins

Les hommes n'ont pas toujours porté des pantalons dans le passé mais également des robes et des jupes. Je vais vous faire faire un tour d'horizon historique sur les vêtements portés par les hommes depuis la préhistoire.


Préhistoire

Même si homo habilis puis homo erectus avaient des caractéristiques se rapprochant plus du singe que de l’homme moderne, il se peut qu’ils se soient habillés de peaux de bêtes pour se protéger des grands froids.

Avec l’homme de Cro-Magnon (homo sapiens sapiens) et l’homme de Neandertal (homo sapiens néandertalensis) et l’apparition des premières aiguilles, nous passons à des vêtements grossièrement assemblés puis cousus. Même si s’habiller était une protection contre le froid, même un moyen de survie en période glaciaire, de nombreuses parures qui ont pu être retrouvées démontrent que l’homme de Cro-Magnon se préoccupait de son esthétique.

On sait qu’à l’âge du bronze (2000 à 1000 av. J.C.), les hommes « modernes » portent une robe de laine ceinturée à la taille ou une jupe, tombant aux genoux, un manteau et un bonnet cylindrique ou une calotte de laine.


Etrurie

L'évolution du costume Etrusque se fait en deux phases :

La première phase se situe entre - 700 et - 575 et est dite orientalisante de par les influences péloponnésiennes, crétoises, phéniciennes ou encore cypriotes.

A cette époque, les hommes (comme les femmes) portent une tunique - robe plus ou moins longue avec des demi-manches et un châle qui est porté drapé sur l'épaule gauche et attaché sur l'épaule droite.

La seconde phase se situe entre le VIe siècle et le début du Ve siècle et est dite ionico-étrusque. Mais durant cette phase, il y a peu d'évolution si ce n'est que le manteau devient une toge courte portée avec la tunique drapée pour les rois.


Antiquité : Egypte

(3200 à 525 av. J.C.)

Le climat étant assez doux, les hommes sont souvent nus. Néanmoins, les vêtements existants sont simples et légers.

Jusqu’en 1500 av. J.C. (Ancien Empire et Moyen Empire), l’habit masculin est composé du Shenti, pagne en lin drapé autour de la taille et maintenu par une ceinture.

Vers 1580 av. J.C., les hommes portent la Calasiris, tunique ample sans manches.

Le Sindôn, drap rectangulaire en lin, est le manteau des Egyptiens. Il se porte soit en jupe nouée autour de la taille soit posé ou fixé aux épaules soit suspendu par le cou.

Quant aux soldats, ils portent le pagne pouvant être accompagné d’un tablier en cuir.

Antiquité : Grèce

La base du vêtement de l’homme grec est l’exomide, tissu rectangulaire en laine porté ceinturé ou drapé et tenu par une agrafe à l’épaule.

On trouve également le Chiton qui est une tunique en lin avec coutures sur les côtés et bouffante au-dessus de la ceinture. Elle est maintenue sur une seule épaule ou sur les deux.

Quant aux soldats, ils portent une tunique accompagnée d’une cotte serrée à la taille par une ceinture de bronze. Certains, pour mieux se protéger, porteront cuirasses, jambières en bronze et épaulières de cuir.


Antiquité : Rome

Le costume de l’homme romain se compose essentiellement d’un pagne, d’une ou plusieurs tuniques superposées et d’une toge.

La tunique est portée serrée à la taille ou flottante et est pourvue de manches ou non. Sa longueur évolue : elle descend jusqu’à mi-cuisse, puis jusqu’aux genoux et enfin jusqu’aux chevilles au IIème siècle après J.C.

A partir du IVème siècle, la Caracalla, longue tunique avec capuchon, est portée dans tout l’Empire romain. La trabée est également portée à cette époque ; c’est une toge courte servant à la fois de tunique et de manteau. La tunique à manches est la dolmatique et celle sans manches est le colobe.

Le costume militaire, quant à lui est composé d’une tunique courte en laine et de diverses cuirasses faites de cuir et de fer, pour protéger essentiellement les jambes.

Antiquité : Assyrie

L'habillement masculin est constitué de façon caractéristique par un vêtement de dessous qui est une sorte de tunique à manches courtes, recouvert par une sorte de manteau ou de châle à franges appelé kusîtu.

La matière textile la plus utilisée pour le vêtement est la laine de mouton car c’est la plus accessible ; on trouve aussi le poil de chèvre, le lin, le coton et aussi le byssus qui est une matière textile (aujourd’hui disparue) fabriquée à partir de fibres secrétées par les mollusques.


Byzance

L’homme Byzantin porte deux tuniques superposées, longues ou courtes, selon les saisons ; sur un pantalon assez large.

Le costume est fait dans des matières nobles comme la soie et le lin et avec des motifs géométriques ou des fleurs.

Au XIIème siècle, on voit apparaître la granatza, une grande robe à manches longues, venant d’Assyrie. On porte également une sorte de toge drapée à l’épaule gauche : la chlamyde


Gaule

A l’origine, la manière de se vêtir des gaulois était simple comme leur façon de vivre : Pendant la belle saison, ils étaient presque nus ; l’hiver, ils s’habillaient avec les peaux des bêtes fauves.

Ensuite les gaulois eurent des relations avec les Phéniciens, les Grecs et les Latins, qui leur apprirent à filer la laine, à semer le chanvre, à ourdir la toile. Les Gaulois apprirent par eux même l’art de la teinture. L’habillement commun à toutes les tribus gauloises, était à la fois simple et pratique, et se composait de :

Braie (ou pantalon)

La braie était large, flottante et à plis multipliés ou étroite et collante. Elle descendait en général jusqu’à la cheville du pied, où elle était attachée.

Tunique ou chemise

Une tunique(ou chlamyde très courte), chemise à manches faite d’étoffe rayée qui tombait jusqu’au milieu des cuisses.

Saie ou blouse

Par-dessus ces vêtements, les Gaulois portaient une saie rayée comme la tunique, et décorée d’ornements variés, de broderies d’or et d’argent. C’est une espèce de manteau formé de deux pièces carrées, avec ou sans manches, percé d’une ouverture pour passer la tête, couvrant le dos et les épaules, et s’attachant sous le menton avec une agrafe en métal.

Les plus pauvres remplaçaient la saie par une peau de bête ou par une couverture en laine grossière.


Moyen-Âge

La période Romane :

A partir du XIIème siècle, les vêtements se rallongent. Les hommes continuent de porter la tunique. Celle portée comme un dessous de vêtements s’appelle le chainse ; c’est une tunique longue à manches longues et étroites. Le bliaud est une tunique courte à manches longues, cintrée et ornée de galons et de broderies qui est portée par-dessus le chainse.

La période Gothique :

Du XIIIème au XIVème siècle, on voit apparaître de nouveaux vêtements, même si les précédents sont conservés. La cotte et le surcot sont des tuniques en laine, de couleurs vives. La cotte hardie est une longue tunique ajustée à une jupe ample plus ou moins longue qui est fendue sur les cotés pour les hommes.

La sorquerie est une tunique en laine où le buste et les manches sont ajustés.

Le vêtement populaire :

Le vêtement principal est la tunique à manches longues arrivant aux genoux.


Renaissance

Le costume du XIVe au XVIe siècle en Europe :

Du milieu du XIVe siècle jusqu'au milieu du XVIIe siècle, le costume n'a pas seulement un rôle d'habillement mais il est là aussi pour transformer l'aspect extérieur au moyen d'artifices.

Les guerres italiennes font découvrir le costume Renaissance et cette mode italienne va surtout influencer les matières et les ornements. Cette tendance gagne toute l'Europe amenant de nouvelles modes : pour les hommes le chapeau plat à plumes.

A cette époque, l’'homme porte un pourpoint court, moulant avec un col haut. À sa taille, il est maintenu par une ceinture. Il porte en dessous une chemise à manches longues et des braies courtes. Les épaules, la poitrine et le dos sont rembourrés. Sur le devant il arbore des broderies. Le pourpoint est parfois garni d'une panse proéminente factice, le panseron.

Généralement, les jambes ne sont couvertes que de collants rudimentaires consistant en la réunion des hauts-de-chausses par une braguette souvent proéminente car servant de poche. Le tout complété par des bas en tricot de soie.

La mode de 1645 à 1675 témoigne de la magnificence du règne de Louis XIV.

Le costume masculin de cette époque se caractérise par son ampleur et par la somptuosité, l'extrême diversité et l'extravagance de ses détails.

À partir de 1650, apparaît la rhingrave. Il s'agit d'une culotte dont les jambes sont très larges avec de nombreux plis. Cette pièce est tellement large qu'elle ressemble à une jupe ; la rhingrave est garnie de dentelles et de boucles de ruban très abondantes. Sur les souliers, les roses succèdent à des nœuds en ailes de moulin.

Après 1680, ces hauts-de-chausses bouffants deviennent de moins en moins larges jusqu'à devenir collants.


XVIIème siècle

Au XVIIème siècle entre autres, en France à Versailles les courtisans adoptent la mode de leur souverain et doivent respecter la norme des tailleurs s'ils ne veulent pas se ridiculiser.

La mode de 1645 à 1675 témoigne de la magnificence du règne de Louis XIV. Louis XIV veut sa cour éclatante et les gentilshommes, pour être à la hauteur de leur monarque, se ruinent en rubans, perruques et autres fanfreluches.

Le costume masculin de cette époque se caractérise donc par son ampleur et par la somptuosité, l'extrême diversité et l'extravagance de ses détails.

À partir de 1650, apparaît la rhingrave. Celle-ci se compose d'une petite jupe en forme de petit tonneau rigide sous lequel est fixé un haut de chausse bouffant. En général, elle monte jusqu'à la ceinture et se poursuit par un pourpoint très court à manches fendues sur les cotés qui s'arrêtent aux deux tiers des bras. Le tout agrémenté de rubans multicolores de dentelles tissées d’or et ornés de papillons et d’oiseaux d’or qui sont un signe de richesse.

Chaussures à talons hauts et perruque permettent de paraitre plus grand.

Après 1680, ces hauts-de-chausses bouffants deviennent de moins en moins larges jusqu'à devenir collants.


Asie

(Au Cambodge, Brunei, Timor oriental, Indonésie, Laos, Malaisie, Birmanie, Philippines, Singapour, Taiwan, Thaïlande et Vietnam.)

Le mot sarong vient du Malais "Sarung". C'est une longue étoffe en soie ou en coton de taille rectangulaire que l'on enroule autour de la taille. Il est aussi bien porté par les femmes que par les hommes.

Le sarong peut aussi prendre la forme d'un fourreau de tissu tenu à la taille par un pan rabattu dans la ceinture. Par principe culturel, ce type de sarong s'enfile toujours par les pieds et jamais par la tête.

Le sarong est porté pour aller au temple les jours de fêtes. Le sarong khmer se reconnait au motif géométrique particulier qui est tissé selon la méthode de l'ikat. Le sarong fait partie intégrante de la tenue de cérémonie traditionnelle.

Le sarong en soie ne se porte que pour des évènements culturellement importants de la vie cambodgienne comme les mariages, les décès, les fêtes bouddhistes à la pagode. Les couleurs et la richesse de chaque sarong donnent un éclat de somptuosité aux cérémonies religieuses qui contrastent avec la vie réelle des familles cambodgiennes.

De nos jours, il n'est pas rare de voir les hommes dans les campagnes porter le sarong en coton comme tenue de tous les jours. Le sarong est alors avec des carreaux pour les hommes.

Le sarong peut aussi être utilisé pour aller se laver. En effet, dans les campagnes il n'existe parfois pas de lieu intime pour se laver. Les hommes et les femmes portent alors le sarong pour protéger leur intimité.

Sur l'origine du sarong au Cambodge, des statues khmères du VIème siècle font déjà preuve de l'existence de ce vêtement.


Océanie

Les vêtements ont une fonction d’ornement. Le plus répandu est le pagne ou tapa fabriqué à partir d’écorce de mûrier séchée et collée avec de la sève.

On retrouve ce vêtement à travers toute l’Océanie (Australie, Papouasie Nouvelle Guinée et Nouvelle-Zélande).

Une représentation montrant un homme océanien dans une sorte de robe a été retrouvée.


Hommes de loi

Au temps des grecs, l'avocat était appelé un "logographe" c'est-à-dire qu'il écrivait des plaidoyers ou des discours pour d'autres personnes et c'étaient les personnes ayant demandé ces discours qui les lisaient lors de l'audience.

Sous l'Empire Romain, ils ont la fonction d'avocats (le nom est connu) mais sont soumis à des règles et des conditions pour pouvoir exercer leur profession.

En France, il faut attendre le règne de Philippe VI de Valois pour que la profession d'avocat soit reconnue. On ne les appelle pas des avocats mais des Ordos (rapport avec le clergé) car les avocats de l'époque sont des ecclésiastiques.

La profession d'avocat est réglementée à partir du Moyen- Âge et les avocats doivent prêter serment de défendre les causes "justes". Ils sont toujours des ecclésiastiques et plaident en costume d'ecclésiastique. Plus tard on donna le nom de soutane au costume ecclésiastique.

A la Révolution française, il n'y a plus d'avocats. Les avocats reviennent en 1810. Au VXII ème siècle, création de l'Ordre des avocats avec un Bâtonnier comme "chef" de cet ordre. La robe d'avocat a donc pour base de son origine, la soutane de religieux.

De nos jours, l'avocat plaide en robe noire, souvent faite sur mesure et dans différents tissus tels que le panama, la microfibre, la soie, le satin et d'autres. D'autres professions comme huissiers, administrateurs mandataires ou encore les greffiers portent également la robe.

La tenue complète d'un avocat est la robe avec boutons, l'épitoge (avec ou sans fourrure), la toque, les gants blancs.


Afrique

Le boubou, ou bubu, est un vêtement africain qui est aussi bien porté par les hommes que par les femmes.

Dans les pays de l’ouest africain, la noblesse des différents peuples portait déjà un type de vêtement plus ou moins semblable aux boubous actuels. Le reste de la population, s'habillait, le plus souvent, de vêtements semblables aux tuniques pour le haut du corps, et portait le pagne, ou pantalon plus ou moins bouffant.

Vers le Ve siècle, des commerçants du Maghreb commencèrent à arriver en Afrique de l'Ouest. Ils amenèrent, avec eux, un vêtement plus proche du boubou actuel. C'est ainsi que démarra la fusion des styles africains et arabes, donnant naissance au boubou actuel.

En Afrique, plus particulièrement en Afrique de l'Ouest, les tissus utilisés pour la confection des boubous, sont d'origine européenne, surtout néerlandaises et britanniques. Ils furent apportés en Afrique, durant la colonisation européenne, à partir du XIXe siècle. A l'origine, le coton était utilisé pour fabriquer les tissus. Le Bogolan, un tissu traditionnel africain d'origine Mandingue ou bien Mandé, en est un parfait exemple.

La djellaba (Jilbab) est une sorte de longue robe, avec ou sans capuchon, portée par les hommes et les femmes, en Afrique du Nord majoritairement mais aussi dans la péninsule Arabique.

Très ancien parent du caftan turc, c'est un vêtement confortable.


Religion

Nous allons parler ici du costume ecclésiastique du clergé catholique.

La coule : La casula antique a évoluée dans deux directions : la chasuble liturgique et le vêtement de chœur des moines. Le vêtement de chœur est une chasuble ample dont les manches sont formées par les pans cousus. Le capuchon y est attaché et se nomme cuculla en latin. Ce vêtement est souvent plissé et porté pour l’office et la vie communautaire. La coule est noire pour les Bénédictins et blanche pour les Cisterciens.

La Douillette : C’est un long pardessus qui fait office de costume de ville porté sur la soutane. Sa coupe est croisée, elle descend jusqu’aux pieds et est fermée par des boutons. La douillette est noire (sauf pour le Pape qui la porte blanche).

Le Froc : C’est un manteau ample aux manches longues. Les moines l’utilisent pour aller à l’office. C’est le terme populaire qui désigne la coule.

La soutane : Vient du Latin sottana signifiant « vêtement de dessous ».

C’est une longue robe, boutonnée sur le devant. Elle est blanche pour le Pape, rouge pour les cardinaux, violette pour les évêques et noire pour les prêtres. A partir du XVIIe siècle, en France la soutane est imposée sur le lieu de résidence (1673). Pendant la Révolution Française, le port de l’habit ecclésiastique est supprimé. De nos jours, les ecclésiastiques portent un costume sobre avec une chemise surmontée d’un col romain qui imite celui de la soutane.

Le Surplis : C’est une aube à hauteur des genoux et à larges manches. Pour les prêtres, il doit impérativement être en toile de lin. Avant 1960, il était le vêtement de chœur pour ceux qui n’étaient ni prêtres, ni diacres. Depuis 1984, tous ceux qui participent à la liturgie portent l’aube et le surplis a pratiquement disparu.


Kilt

"Kilt" est un mot danois.

Le kilt est une jupe courte portée par les guerriers vikings qui ont conquis tout le nord de l'Europe ainsi que l'Irlande et la Normandie. Ensuite à l’époque médiévale, ils s’ installent en Ecosse où ils portent un vêtement fait d’une étoffe de laine de 5 mètres, enroulée et ceinturée autour de la taille. Un pan de tissu est toujours laissé pendant à la taille, pour permettre de le rabattre à hauteur d’épaule pour mieux se couvrir. A cette époque, chaque vêtement est aux couleurs d’un clan spécifique (tartan), et sert ainsi de signe de reconnaissance. Porter cette jupe est d’ailleurs un véritable honneur en soi, et est perçu comme une véritable consécration du statut d’homme. (Aucune femme ne portait le kilt à cette époque).

C’est au XVIème siècle environ que le kilt change quelque peu. La partie supérieure qui permettait de se draper jusqu’à l’épaule fut supprimée, pour ne laisser place qu’à une jupe, et une ceinture.

Le kilt s'arrête aux genoux, il est doté de plis à l'arrière, et traditionnellement coupé dans du tartan de laine. Il s'agit du vêtement traditionnel des hommes et des garçons des Highlands écossais depuis le XVIe siècle.

Depuis le XIXe siècle, il est associé de manière plus large à la culture de l'Écosse et à l'héritage écossais ou celtique à travers le monde.

Les hommes portent le kilt en Ecosse, en Bretagne, en Normandie, en Irlande, au pays de Galles, en Cornouailles et sur l'ile de Man. Chaque pays ou région où les hommes portent le kilt possède son propre tartan (motifs et couleurs).


Kilt moderne

Le kilt était une tenue habituelle pour les grandes occasions en Ecosse(les mariages par exemple). Désormais le kilt est porté par « monsieur tout le monde », peu importe sa nationalité ou ses origines.

Les kilts sont de plus en plus répandus en tant que vêtement de ville. Il n’est pas rare de voir des kilts dans les pubs Ecossais et Irlandais, et on voit de plus en plus d’hommes en porter sur leurs lieux de travail. Le kilt se porte alors avec des chaussures noires, un tee-shirt. Si la tenue à besoin d’être un peu plus habillée, on portera une chemise et s’il fait froid on peut rajouter un pull assorti aux couleurs du kilt. Les kilts plus légers avec de 3 à 5 mètres d'étoffe gagnent en popularité pour les randonnées, les bals, et on voit de plus en plus de supporters de foot ou de rugby en kilt.

Le kilt moderne est fait dans des tissus plus légers, il est plissé en plis plats ou ronds qui sont cousus et le bas n'allant pas plus loin que le milieu du genou.

Le kilt est soumis aux caprices de la mode. Depuis les années 1980, les matières comme le cuir, le jean, l’acrylique sont apparues pour les kilts. On utilise des couleurs unies à la place du tartan ainsi que des motifs camouflage. Ces vêtements revisités sont la preuve que le kilt a toujours sa place dans la mode et qu’il évolue toujours.


Japon

Depuis le XVIIe siècle, le Kimono désigne le vêtement traditionnel japonais indifféremment masculin ou féminin composé d'une longue robe ouverte dont le côté gauche se rabat sur le côté droit fermé par une ceinture appelée “obi”. Le obi est une ceinture de soie, de petite largeur pour les hommes.

Visuellement, ce qui différencie les Kimono pour hommes des kimono pour femmes ce sont les teintes et les motifs. Le kimono pour homme est sombre et, le plus souvent, d'une seule couleur : noir, bleu indigo, vert foncé, parfois marron. Les motifs, s'il y en a, se trouvent plutôt sur les kimonos informels. Ces derniers peuvent être de couleur plus vive aussi : violet, vert et bleu plus clairs. Dans sa forme, le kimono homme se différencie par l'attache des manches qui sont presque totalement reliées au reste du kimono et fermées, ont les manches plus courtes et cousues sous les aisselles. Il est possible de classifier les kimonos en fonction de leur formalisme. Le kimono le plus formel pour un homme est de soie noire.

Un homme peut rendre presque n'importe quel ensemble plus formel en portant un hakama ou haori (veste courte).


Style Gothique

Le mouvement gothique est apparu entre la fin des années 1970 et le début des années 1980 au Royaume-Uni et perdure de nos jours avec plus ou moins de vitalité, principalement en Europe mais également sous des formes légèrement différentes dans le monde entier.

Cette sous-culture issue des mouvements punk et new wave, s'inspirant du cinéma expressionniste allemand, du fantastique et du roman gothique, se caractérise notamment (sans s'y réduire cependant) par une esthétique sombre, macabre, parfois provocatrice. Cette dernière se traduit par un code vestimentaire, la mode gothique, essentiellement basé sur le noir et les couleurs sombres, souvent accessoirisé avec des clous ou des éléments considérés comme mystiques, et perçus selon les points de vue comme sexy, provocateur, effrayant ou excentrique.

On croisera dans ce mouvement des hommes portant de longues jupes noires que l'on peut retrouver dans la plupart des boutiques gothiques.